Je suis donc partie à Lille jeudi, et je suis rentrée lundi. Pour finir mes « presque-vacances ».
Et pour le dernier week-end à l’appartement, snif. Même si j’y retourne ce week-end, les aider pour le déménagement, qui aura lieu samedi.

En vrac, ça a donné:
Une soirée Just Dance 2 chez Justine et Thibault (enfin, chez lui vu qu’elle est à Orléans), des plats chinois à emporter et des délicieux muffins au chocolat faits maison; trois filles qui essaient d’apprendre les décimales à un enfant de 11 ans (c’est moi qui ait trouvé la solution, héhé!;)); Cocoa (Miam, ça faisait longtemps!^^) et des gaufres vanille de chez Meert.
La remise des clefs de la maison de Lise et Yann. La visiter une première fois, puis une deuxième, et une troisième. Le grand espace vide. Les pièces d’en haut lumineuses. Le parquet et les murs blancs. Le carrelage gris foncé d’en bas. La terrasse (oups, ratée, donc sujet tabou!). La soleil qui illumine la maison. Le quartier trop mimi, avec les maisons identiques, bien alignées, et les mini-rues, ça me fait penser à Wisteria Lane. S’imaginer soi aussi avoir sa propre maison, et l’aménager à sa façon. Ca donne trop envie.^^
L’apéro et le repas chez les parents de Lise pour fêter la remise de clefs. Les toasts qu’on a préparé. Les deux coupes de champagne rosé qui m’ont rendue bien pompette… Oups, il faisait bien chaud finalement!;) Les pizzas, l’éclair au caramel partagé avec Greg. Ne plus avoir faim mais me forcer à finir. Avoir trop envie de vomir. (hihi) La tisane fruits rouges pour tenter de faire passer. Le long délire sur ma future présidence. La fatigue et l’envie de rentrer à l’appartement.
L’aprèm à chercher des déguisements pour la soirée Halloween chez Eliane et Serge. Le jour même, c’est plus marrant!;) Le magasin Festimania, rempli d’accessoires pas chers, ouf. Les changements de plan, Lise sera en diablesse, moi en vampire.
La soirée, avec les décorations Halloween, les bonbons, les danses. Le doigt que j’ai caché dans l’assiette de Serge. Le petit qui me dit qu’il est joli mon collier en chaine (2 euros chez Festimania, et le nœud, c’est grâce à lui suite à ce qu’il se soit cassé;)) La pièce montée pour l’anniversaire de Lise, sa surprise, la voir heureuse pour le sac Lancaster que j’ai choisi.
Les allers-retour en voiture. La fatigue qui me rend ronchon. Freddy dimanche soir, après le repas chez les parents. S’endormir tous les trois devant en moins de 30 minutes.
Orgueil et préjugés, le film, juste avant que je parte. Et le livre, emprunté à Lise, dans le train du retour.

Et puis…. Il y a aussi les « Mais ». J’ai quand même trouvé ce « week-end » assez long. Comme j’ai peu dormi, j’étais d’une humeur ronchon en plus, ce qui n’a pas aidé.
Il y avait quelques aspects qui m’ont littéralement soulé. Comme les parents de Lise, qu’on a vu trop souvent. Les vannes de son père, qui ne sont pas vraiment méchantes mais qui commencent à me souler. D’entendre parler tout le temps aussi des trucs à faire pour la maison, à force ça m’a pris la tête. Et le manque de sommeil. Et Lise qui veut toujours bien faire, et le montrer à ses parents. Et les enrevoirs qui durent des heures. Et l’envie de découvrir de nouvelles personnes et de sortir de ce groupe…
Mais bon, je suis chiante, je le sais.

Je me suis de nouveau posée des questions sur notre colocation aussi. J’ai pas mal de doutes. Car ce ne sera pas chez moi, mais chez eux; et ça ne sera pas non plus comme une colocation normale, où chacun est au même niveau. J’ai peur que je me sentes obligée de faire certaines choses, comme par exemple aller voir leurs parents avec eux, ou aller avec eux voir Eliane et Serge, Séverine et Steve etc. Ca va être dur de rester indépendante.
Et puis, surtout, j’ai peur de les perdre, car si ça pète, je perdrais de vrais amis…
Bizarrement cependant, quand je suis rentrée lundi soir, dans ma banlieue pourrie, j’étais redevenue nettement plus enthousiaste! Hihi.
Enfin, on verra, ce n’est que pour septembre de l’année prochaine, on a le temps de voir venir.


L’année scolaire va enfin recommencer.
Mardi je suis allée à la fac pour la réunion de présentation. C’était désagréable, je me sentais pas à ma place, j’avais envie de partir, de tout arrêter, je me demandais pourquoi je continuais encore un an et risquait de perdre encore une année. Surtout que maintenant, j’ai un projet qui me motive vraiment, celui d’être conseillère d’orientation psychologue, et qui ne nécessite pas le M2.
Mais bon, je sais qu’il faut que je finisse, pour aller jusqu’au bout; et pour avoir ensuite le choix. Et faut que je prouve à cette connasse de Peupin que je mérite d’avoir mon diplôme et qu’elle s’est bien trompée sur moi.
J’espère que je vais me planter par contre, j’aurais vraiment les boules!

Hier, je suis allée à un entretien pour un centre d’alcoologie. Pour un stage facultatif. Suite au conseil/ordre de Maria;)
Et ça m’a fait plaisir, car ça s’est très bien passé. J’ai eu un bon feeling avec elle, et elle aussi; d’ailleurs elle a dit qu’elle me voyait bien avec des alcooliques, qu’elle ne pensait pas que ça me mettrait en difficulté. Le truc, c’est qu’elle me prendrait bien, mais elle avait deux autres entretiens, et que comme j’avais déjà un stage, c’est normal que les autres soient prioritaires. Mais sinon elle comprenait bien ma démarche et la trouvait intéressante justement. Ca serait trop cool si c’était possible. Elle disait qu’il fallait être là le lundi aprèm par contre, et j’ai demandé du coup si c’était pas possible juste pour le lundi aprèm. Mais comme je disais, faut voir avec les autres personnes.
C’est une petite structure en plus, et je pourrais assister au groupe de parole, donc ça serait super intéressant. Ca m’a bien boosté.

Quoiqu’il en soit, ça me fait plaisir en tout cas de plaire, que le feeling passe. J’ai passé trois entretiens cette année, et les trois se sont très bien passés, donc ça rassure et ça fait du bien à mon égo fragilisé.

En tout, j’aurais passé 11 entretiens pour la psycho, et j’aurais été acceptée 9 fois. Une fois ça a été annulé à cause de travaux, deux fois ça ne correspondait pas au niveau du nombre d’heures, une fois j’ai du refuser à cause de la convention.

Ah oui, j’avais complètement oublié d’en parler. Mais mardi j’ai appris à la réunion que le psychologue référent du stage devait avoir effectivement au moins trois ans d’exercice. Donc c’est mort pour mon premier stage, à Villiers. J’ai alors vite rappelé la psy de la deuxième maison de retraite, avec qui ça s’était quand même bien passé et qui m’avait fait comprendre que c’était ok pour elle; et on se voit demain pour signer la convention. Ouf, heureusement que je n’ai pas annulé l’entretien, et que je ne l’ai pas rappelé jeudi ou vendredi pour lui dire que j’avais choisi un autre stage!
Finalement, ça m’a pas tant dégoutée que ça, car je suis contente d’avoir un stage du coup, et j’ai eu un bon feeling avec l’autre psy également. Pas aussi bon, car elle est plus âgée et moins cool; mais elle a l’air intéressante. J’aurais peut-être plus la pression, mais ça peut être encore plus enrichissant. Déjà, comme elle est d’orientation psychanalytique, elle va pouvoir me donner des listes de livres, ce qui est non négligeable!

Sinon, Laure elle fera son stage à l’IME où j’ai fait mon premier stage. Et ça m’a touché, car il l’a pris car elle me connaissait. Et surtout, il a dit qu’il ne prenait pas de stagiaire cette année, mais que pour elle, comme il me connaissait et tout, il faisait une exception. J’aurais même pas pensé qu’il se souviendrait de moi après tout ce temps, et surtout en bien, étant donné que je n’ai pas fait grand-chose tellement j’étais paralysée à ce moment là…