Ca me fait tout drôle de me dire que dans quelques mois j’aurais fini mes études. Plus jamais de fac…
Et dire que ça faisait 8 ans que j’y étais quand même… Je ne le regrette pas, j’y ai passé beaucoup de temps certes, mais ça a été d’excellents moments. Et jusqu’à cette année, je ne me sentais absolument pas prête pour le monde du travail.
Cette année si. Non pas que je n’ai plus aucunes inquiétudes, craintes ou stress; mais juste que c’est bon, j’ai envie de passer à autre chose. La fac c’était bien, mais il est temps d’avancer. Et de gagner de l’argent!;)

Et puis j’avoue que cette année, j’en ai vraiment eu plus que marre de tout ce stress lié au mémoire, et je suis bien contente que ce soit mon dernier. Même que je vais en chier (pardonnez moi l’expression!) jusqu’au bout. Là, pendant deux semaines, ça va être intense… En plus je voudrais tellement avoir au moins 14, pour avoir la mention Bien… Ca serait un gros plus pour mon CV, ce qui n’est pas négligeable en ces temps si durs pour trouver du boulot, encore plus en tant que psychologue…

Mais bon, ça me fait tout drôle de me dire que j’irais plus jamais en cours… C’était le pied quand même la vie d’étudiante, se poser avec son chocolat pour écouter des choses passionnantes (bon ok, ça dépend des profs, il y en a qui n‘étaient vraiment pas passionnants!). Enfin, qui sait; peut-être que je reprendrais une formation plus tard.

Je ne serais plus jamais stagiaire non plus. Mardi c’était mon dernier jour. Ca tombait bien, car le midi il y avait eu un barbecue, qui a duré jusqu’au goûter, puis à 17h30 il y a eu le pot de départ à la retraite de la cuisinière (dans la cour, petits fours et champagne, par un traiteur, et avec serveur svp!), donc c’était assez festif.
Pendant la réunion de synthèse d’admission, avant le pot, j’étais toute contente de me dire que c’était la dernière. Je repensais à toutes les fois où j’étais dans cette salle, pendant les réunions, et où mon esprit divaguait, où je pensais à tous mes projets extérieurs, à tout ce que j’avais envie de faire après.
J’ai du dire enrevoir à tout le monde du coup avant de partir, mais ça a été. J’ai fait le tour de tout le monde dans la cour, rapidement.
Et pour les enfants, j’avais ramené des bonbons (célébrations et carambars fruités). Je sais pas s’ils ont tous réalisé, mais je voulais marquer le coup.

Et après le pot, on s’est attendues entre stagiaires (ou plutôt on a attendu Angélique hihi), et on est allées boire un verre dans un café pas loin. C’était très sympa. Ca m’a fait regretter de pas leur avoir parlé plus du coup. Mais bon, c’était pas évident, vu qu’on passait notre temps à se croiser.
Je les ai jamais décrites ici d’ailleurs… Y avait Enora, stagiaire psycho de M2 aussi, grande, mince, cheveux châtain, avec des lunettes, qui faisait très parisienne, dans le bon sens du terme. Un look classe et un peu bohème parfois, et qui fait assez sérieuse, intellectuelle. Un peu réservée comme moi. Mais surement plus intelligente. Elle fait vraiment psy je trouve.
Y avait Angélique donc, stagiaire psycho mais en licence; extravertie, mais dans le bon sens. Au début, j’avais du mal avec elle, car moi j’ai du mal avec les extraverties; mais en fait elle m’a prouvé qu’on pouvait être assez extravertie, et n’en être pas moins à l’écoute des autres, et sans vouloir les brusquer.
Y avait aussi Patricia, stagiaire éduc. Brune, taille moyenne, un peu ronde. Décidée, qui savait ce qu’elle voulait et où elle allait. Une bonne éduc, vraiment. Elle me faisait un peu penser à Juddy, en plus mure encore.
Puis Maelle, mais qui n’était plus là déjà mardi, stagiaire éduc également; qui parlait également beaucoup aux réunions des stagiaires, comme Angélique (enfin, jusqu’à son coup de mou de janvier) et Patricia. J’avais moins d’affinités avec elle.
On a fait notre bilan de l’année, et constaté qu’on s’était senties toutes pas à notre place dans l’institution, que les stagiaires n’étaient vraiment pas reconnues. On a forcément reparlé de notre exclusion de la réunion, de Francis et de son caractère spécial… Angélique disait comme moi que les gens qui sortent des réflexions comme ça sous couvert de l’humour disent quand même ce qu’ils pensent en réalité.
On a donc aussi parlé forcément de quelques personnes de l’institution, comme l’orthophoniste Alexandra, qu’on détestait toutes. Comme quoi, je ne suis pas la seule à l’avoir trouvé hautaine et prétentieuse. C’était vraiment physique!
Et Enora et Maelle nous ont appris un scoop de folie, à savoir qu’Annie, une des éducs, enceinte depuis un moment, était en fait enceinte… du psychomotricien. Le choc!!! Angélique et moi on en revenait pas! Ils se parlent quasiment jamais! Hallucinant.
On s’est échangé nos mails. (enfin, j’ai donné le mien mais j’ai rien pris. Sacré moi!;))
Du coup, j’étais censée rentrer vers 20h, mais je suis finalement partie vers 20h30. C’était plaisant de voir toutes ces terrasses parisiennes en retournant au métro. Comme quoi, la vie parisienne serait vraiment différente, c’est sur.
Y avait plein de monde dans le train, je pensais pas à cette heure là. Je suis arrivée à la maison vers 22h, crevée, mais heureuse.^^


Et tout à l’heure c’est Orléans. Même que j’ai pris mes lunettes de soleil achetées à H&M qui font super star^_^
J’adore l’été. Pour moi, l’été c’est le soleil, les grandes vacances, l’odeur paradisiaque du Monoï, les tongs, les apéros, la chaleur, les barbecues, le Sud, Public, les photos des People sur la plage et les romances de l’été, Secret Story (hé oui!), la plage, les boissons fraiches pour se rafraichir, Cœur Océan (hé oui! Bis), l‘après-soleil Yves Rocher bleu, les grands départs; l’occasion de faire une pause avant de passer à une nouvelle année…
Je sais pas si c’est ma saison préférée, mais comme beaucoup, c’est une période que j’adore.

Avant d’aller au train, je vais aller voir Shrek 4. J’ai l’impression que ça fait un bail que je suis pas allée au ciné. Pourtant j’y suis allée vendredi dernier, mais j’y vais quand même beaucoup moins. (saleté de boulot…) J’avais vu Kiss&Kill, et c’était un bon divertissement, une bonne comédie avec de l’action. J’adore toujours autant Katherine Heigl, nouvelle héroïne des comédies romantiques, pas cucul; et je trouve Ashton de plus en plus mignon. J’étais allée à l’UGC Bercy, je préfère à celui des Halles finalement, car les salles sont toutes grandes.

Je me suis achetée le CD de Léona Lewis aussi. J’écoute en boucle Bleeding Love. Elle me donne envie de retomber amoureuse cette chanson. La première fois, ça m’a fait ressentir des choses; et je me suis rendue compte que la dernière fois que j’avais ressentie « des choses », c’était il y a deux ans, pour Antoine… C’est tellement loin.
Et pourtant, c’est la dernière fois que j’ai eu vraiment des sentiments pour quelqu’un, que j’ai ressenti quelque chose de fort, une connexion exceptionnelle.
J’ai repensé à Jérôme aussi l’autre soir, et au baiser. Ca m’a fait bizarre. Comme si ça avait jamais eu lieu.
On pourrait croire qu’il y avait eu Clément aussi, mais non. C’était juste des tonnes d’interrogations, et beaucoup de temps perdu. J’ai relu quelques articles de l’année dernière, à la même période, où il était très présent; et ça m’a rappelé à quel point il m’a fait perdre du temps. Ca me donnerait presque envie de lui envoyer un mail d’insulte. Mais il n’en vaut pas la peine! Et je m’en fiche de sa vie! Yeah!;)

Post encore un peu décousu, et encore plein de choses à dire, mais il va falloir que j’y aille…