I am
27 ans
Aime:
Les
séries TV, sa meilleure amie, Sex and the city, ses amis, rire à en
avoir mal au ventre, le whisky-coca, les kinder-bueno, écrire, Bridget
Jones, les photos, James Mc Avoy, les States, la Manzana, aller au
ciné, les pizzas au chèvre, le Nutella, vomir…
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MARIAGE PLUVIEUX, MARIAGE HEUREUX !
Ca fait tout drôle d’être rentrée !! J’ai passé un super week-end en Bretagne pour le mariage, et le retour est assez difficile. En plus, on s’est tous super bien entendus, et on a formé un petit groupe plus particulièrement, et on était tristes hier de se quitter. J’avais l’impression de revivre un de ces week-ends d’adolescence où tu fais la connaissance d’un groupe, avec qui ça se passe super bien, c’est un peu fusionnel pendant deux jours, et puis il faut se quitter, et là c’est la tristesse, le manque…(je ne sais pas si « revivre » est le terme exact, étant donné que je ne sais même pas si j’ai déjà vécu ce genre de week-end en étant adolescente. Hihi. Mais j’ai bien connu ces sentiments et ces émotions particuliers de cette période !)
Pourtant, ça n’avait pas super bien commencé… En effet, après mes 4h50 de train, Stéphane et Léo sont venus me chercher en voiture. Direction la salle, où je fais mine d’aider un peu à la déco. Jusque là tout va bien. Puis on va tous chez les parents de Fred (soit plus d’une vingtaine de personnes), et d’autres nous rejoignent. On parle, je reste surtout avec Stéphane, Juddy et Léo, y a l’histoire de mon changement de billet (finalement je repartirais le dimanche en voiture avec Juddy et Stéphane) qui me prend un peu le chou, la pancarte « Just married » dans la chambre de Léo avec les cœurs, la photo où Fred a l’air grosse, et on rigole bien. J’aime beaucoup la personnalité de Léo, son humour, son charisme, mon coup de cœur se confirme et c’est pas bon du tout. On redescend et je parle un peu avec la belle mère de Juddy (où plutôt elle me parle). Et là ça devient de plus en plus dur. Le petit mal de tête que j’avais se transforme en grosse migraine. A peine assise et prête à manger je me rends compte que j’ai aussi la nausée, et j’ai d’un coup plus qu’une envie, aller au calme. Je monte donc dans une des chambres, et c’est partie pour de longues heures… Bonne migraine de malade. En plus j’entends un groupe d’une vingtaine de personne arriver, ça se met à chanter, je ferme le velux pour être dans le noir, c’est horrible. Je finis par redescendre, je suis livide, y a aussi les filles de l’enterrement de vie de jeune fille alors je dis que je dois vraiment être allergique à l’une des filles, vu que la dernière fois aussi j’avais été malade… Juddy et Stéphane proposent de rentrer au gite, et je suis trop contente. On arrive vers 22h, ils me montrent le gite qui est ENORME (dans tous les sens du terme), j’entre dans ma chambre et je me sens déjà un peu mieux, je me couche pour bonne nuit de sommeil pour être au top le lendemain.
Le samedi je me réveille sans migraine, ouf, est c’est parti pour un super week-end. C’était en vrac :
La course tout le samedi matin, et la peur d’arriver en retard à la mairie (heureusement que ça commençait à 14h30 et pas plus tôt…), le fameux sms « on touche pas » (ça me fait encore trop marrer !) de Stéphane avec le portable de Juddy à Léo, pour le PowerPoint ; se perdre en cherchant le MacDo, avec le GPS qui n’a plus de batterie et ne se recharge plus, puis le trouver par hasard, en retournant sur le gite. La pluie qui commence à tomber, tout le monde bien habillé, reconnaître l’un des cousins de Juddy pas vu depuis longtemps bien avant elle, le mariage, les larmes de la mariée et de sa mère, Danièle en colère d’être écartée par son ex et sa femme, les photos, l’oncle qui vit en Angleterre qui nous fait marrer en chantant super fort à l’Eglise, sa fille qui a honte, la chanson « Oh happy Day » pour finir l’Eglise, et tout le monde qui se met à frapper des mains, à chanter et à danser, même les mariés, qui sont définitivement très beaux et touchants.
Les photos sur l’estrade avec les parapluies, la dame qui me confie son appareil photo mais je ne sais déjà plus à quelle elle ressemble, et Stéphane non plus. Le cousin qui nous tient le parapluie. Narguer Stéphane au du vin d’honneur avec mon 3ème verre de cocktail (crémant-citron), la cousine de Juddy et son copain, et le frère de sa cousine, Nathan, qui semble me regarder toujours aussi…étrangement. La discussion avec Alice sur la période qui s’annonce chargée, les gens qui me demandent si ça va mieux (lol), les photos décalées dehors. Les deux filles sans soutifs (repérées par Stéphane, forcément ;-)). Ben qui me félicite pour mon concours, ce qui me touche.
Le soulagement immense de remettre des ballerines, les power points, dont celui de Juddy où j’apparais dans plusieurs photos et c’est trop l’affiche, le moment où Fred a dû s’absenter car elle était malade, le strip-tease des mecs sur I’m sexy and I know it (énorme !!), et les « vieux » (dont le père de la mariée) sur YMCA qui sont trop drôles. Le bourré qui fait deux chansons. La chute de Marie-Agnès. Le toast du père de la mariée. Les gens qui commencent à danser dans le passage alors que c’est pas encore dégagé, mais trop envie de danser. La première danse des mariés avec les différentes chorées, le gâteau sur Bob Sinclar où tout le monde danse et applaudit. Les deux tables de son école d’ingénieur qui ne sont pas trop ouverts, et qui restent dans leur coin, sauf quelques uns. Ecrire ma carte en étant pompette (mauvaise idée !!) et ne plus me souvenir après avoir fermé l’enveloppe si j’avais signé. Mes nombreux allers et retours aux toilettes, qui sont dehors. Le jeu des points communs, se lever pour célibataire, gaucher et content d’être là. Mais pas pour le string ! ;-). Les musiques bretonnes où on se tient tous par la main, Blanche qui broie la main. Le tableau des anecdotes longuement préparé par Juddy. Sophie qui vient nous voir de temps en temps à table. Le chardonnay (mmmm) et les tubes à essai remplis de bonbons (trop bonne idée !). La cousine anglaise de 13 ans qui est so cuuuute et so british. La classe.
La salle sans les tables qui se transforme en grande salle de danse. François dit qu’il est content que je reste, que ça lui fait une bonne raison de rester. Danser et faire les cons. Léo et Stéphane qui arrêtent pas de se sauter dessus. Léo qui fait un peu le tour des groupes et revient vers nous. Indochine, Téléphone, Cotton Eye Joe avec Sophie (je lui ai demandé dès que j’ai entendu le début ! hihi). Eviter les slows en allant aux toilettes (pour changer !) puis dehors. Léo qui répond qu’il ne veut pas danser quand je lui dit qu’il y a encore plein de filles seules, et qu’il a hâte aussi que ça finisse car ça commence à lui foutre le cafard. Se déchainer sur Grease, les Forbans, les Sunlights des tropiques, et surtout Rabiosa à la fin. Faire tous les « whooo whooo girls » à de nombreuses reprises car on adore les chansons. Faire semblant de se gratter sous les bras avec Sophie. M’arrêter 5mn et Stéphane qui vient me chercher, revenir à la prochaine, qui est justement Rock this party. La petite danse rock avec Patrice, son baisemain à la fin. Le sauvetage de Stéphane quand François m’invite à danser sur un slow alors que c’était pour vider la salle. Stéphane et Léo qui viennent vers moi et m’entourent pour me ramener vers notre « cercle » (je m’étais éloignée pour danser avec ma mère) et Stéphane qui me dit « ben alors, t’étais toute seule ». La fameuse danse « Et tic et tac, et tic et tac, et tic et tac hin hin », que j’ai eu dans la tête dès dimanche matin au réveil et aujourd’hui encore. Danser jusqu’au bout, à 4h du matin, et former progressivement un groupe de plus en plus restreint avec Sophie, Juddy, Stéphane et Léo. La dernière danse où on se met tous à sauter. Remercier le DJ et être un peu déçus que ça soit déjà fini, on aurait pu encore continuer !
C’était aussi le rebond du lendemain midi. Léo qui fait la bise à tout le monde pour rester avec nous après, le fromage avec l’entrée, la blague de la table mouillée que les ados n’ont pas réussi à comprendre (ils cherchent peut-être encore !lol), le toast de Sophie (trop marrante !), le livre d’Or, les expressions des autres qu’on commence à adopter, comme le fameux « Ou pas ! » de Sophie. Apprendre que le père de Ben lui a dit la veille du mariage qu’il pouvait encore tout annuler si il n’étais pas sur de vouloir se marier (vaut mieux que Fred ne l’apprenne pas ça !!), l’histoire de la serveuse qui était moche en fait à la lumière naturelle, et de la fille enrobée qui avait des vues sur Léo. Et les discussions sur François bien sur. Notre « cher ami » !! Parce que Monsieur a bien bu, et a été un peu lourd (cf. avec moi. Avec les serveuses aussi apparemment !). Et surtout il y a eu un cafouillage pour rentrer. On croyait qu’il avait laissé partir ses parents sans penser à qui le ramènerait, mais en fait c’est Ben qui lui a dit (et à ses parents) de rester et qu’il le ramènerait. Sauf qu’à 4h du mat, il était impensable que ce soit le marié qui le ramène, du coup c’est Sophie qui s’y est collé. Dès qu’il est entré dans la voiture, elle l’a calmé en disant qu’elle faisait 1h30 de détour pour lui donc qu’il avait pas intérêt à parler.lol. Le père de Fred n’en revenait pas. Mais lui a dit qu’elle avait raison.hihi. C’est dommage, il l’avait pourtant invité à son anniv dans la soirée (« quoi, tu m’invites à ton anniv alors que tu ne me connais même pas ?! » (c’était leurs premiers mots)), un anniv de 300 personnes où l’année d’avant il avait fini par un plan à 3 avec un arbre (dis comme ça ça fait bizarre, oui. Je n’ai toujours pas compris ce que faisait l’arbre là-dedans. Peut-être était ce le 3ème en fait ?)! ;-) On a donc reparlé de ça, et comme il nous avait dit le matin même qu’il avait un nouveau numéro dans son tel mais qu’il ne savait pas à qui c’était, on s’est un peu foutu de sa gueule. Moi j’ai dit que ça devait être le numéro de la ligue anti-relous. Hihi (oui, je suis fière de ma blague)
Puis vint le temps des aurevoirs. Se dire qu’on est triste. Leur petite chanson « ce n’est qu’un au revoir », les grandes embrassades de la sœur de Danièle et les regards au loin de Léo (attention, film, film, film !!).
Le trajet en voiture qui a finalement duré… 8 heures. Le détour d’une heure pour finalement acheter un câble USB pour le GPS. La méga déprime dans la voiture. Stéphane qui me pose plein de questions sur les panneaux. Leur village avec la boulangerie où les croissants étaient trop bons (au bout de la 4ème fois c’était bien la bonne boulangerie lol). La radio, qu’on finit par ne plus capter. Les Black Eyed Peas et les Red Hot Chili Pepper sur le portable de Stéphane. Le début de la K7 de Mylène de Farmer, avant de leur dire d’arrêter. C’est plus trop mon délire. Et puis on était déjà assez déprimés ! ;-) Les sms et appels de Juddy à Sophie, qui a fait le même trajet que nous. En partant après et arrivant avant (à cause de notre détour) ;-). Ses infos sur le trafic. Voir cette fois un nombre incalculable de Mac Do (cf. notre lutte du samedi matin). Les bouchons à cause de ces putains de feu rouge. Le fou rire nerveux de Juddy à propos du MacDo pour le soir (« et il est où ? » « A droite »). Fredonner quelques chansons, dont le « et tic et tac et tic et tac hin hin » et reparler du mariage. La pluie, le brouillard, puis l’orage. Les trombes d’eaux qui s’abattent d’un coup sur nous (signal de détresse sur l’autoroute, j’adore !) quand on arrive sur Paris. Le méga stress à cause de la pluie, l’aqua planning plusieurs fois. L’arrivée au MacDo vers 23h, et la queue pour le Drive-in. Se rendant compte 10minutes après que ce n’était pas la queue mais des voitures garées (énorme !!). Le Mac Do la cuisine de Danièle, et la boucle est bouclée. Dodo vers minuit, et départ ce matin pour Lille. Trajet de RER avec Juddy. C’était vachement bien ce mariage. Un bon moment qu’on est pas prêt d’oublier je pense…
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