J’ai passé de bonnes fêtes de Noël. Même si je regrette un peu que la magie ne soit plus vraiment là le soir du réveillon et le jour de Noël. D’ailleurs, le soir du réveillon on ne réalisait pas vraiment que c’était Noël. Finalement j’étais plus excitée quelques semaines d’avant… C’est souvent comme ça. T’attend, t’attend, t’es impatiente, et quand ça arrive… Plus rien.

Enfin, je noircis un peu le tableau, car j’ai passé tout de même de très bons moments. Il y a eu…
La soirée départ avec Eva. Ma play-list de films prévue pour l’occasion que je suis bien décidée à voir en entier. Retour vers le futur.


Fanny, qui a pu finalement venir. Pour une visite super éclair, du mardi 18h20 au jeudi 9h05.
L’apéro toutes les deux à la maison. Sans alcool, car elle a des problèmes de foie. Nos discussions sur l’impression d’être vieilles, vraiment. Et d’avoir de plus en plus de petits problèmes de santé. En parfait échos avec notre discussion là-dessus avec Eva.
Le document sur Barcelone, pour nous rappeler nos vacances, nos dernières vacances à toutes les deux d’ailleurs. Etre un peu déçues car finalement le « Fêtes, Sexe et Drogue », on ne le voit pas tant que ça; c’était plutôt immobilier et indépendance des catalans…
La course tout le mercredi après-midi, depuis le départ de la maison vers 13h. Déposer ma relieuse chez Eva au passage. Le métro, les courants d’air, les longs couloirs, le passage toujours bondé à République, qu’on a pris au moins 5 fois. L’impression de passer plus de temps dans le métro qu’ailleurs.
L’attente à l’accueil de l’hôtel, s’énerver car on a plus qu’une heure pour aller manger et marcher jusqu’au ciné. Appeler sur le fixe l’accueil pour fait venir quelqu’un, sans résultat. Se retrouver à monter chaque étage pour trouver quelqu’un. Le chauffage à fond, les grosses taches sur la moquette. L’oubli du dentifrice. Le mec qui nous demande si on est jumelles. Etre soulagées de s’être débarrassées de toutes nos affaires.
Le petit pain au trois fromages en marchant jusqu’au ciné, n’ayant finalement pas eu le temps de manger au Breakfast in America. L’odeur immonde qui sort de ce pain pourtant bon. Et consistant ;).
Le cinéma près de l’opéra Bastille, avec deux salles. Les Emotifs Anonymes. Touchant, mais un peu long. Et l’humour était un peu trop désuet. Il manquait quelque chose, je ne sais pas quoi. Voir Benoit Poolevorde dans un rôle auquel on ne l’y attendait pas, et qui lui réussit à merveille. La scène finale que j’ai beaucoup aimé. 
La préparation record en 15 minutes à l’hôtel. Son collants troué, mon collant trop petit. Echanger les collants, et les chaussures aussi. A la dernière minute, quand je me rend compte dans le couloir que je ne peux pas marcher avec les miennes car elles sont trop grandes. Les photos avec nos billets. Toutes les deux en robes sous le manteau.

L’Opéra Garnier. Aussi magnifique de l’extérieur que de l’intérieur. Le décalage entre le métro et l’Opéra. Les photos dans le hall. Mes piles qui tombent dans le grand escalier. (La classe, toujours…) L’ouvreur qui nous répète qu’il est déçu de pas pouvoir nous placer.
La loge. Super petite. Se retrouver au deuxième rang et se demander ce qu’on va pouvoir voir. Mais être contentes de ne pas être au troisième rang. Le cadre magnifique. Les tapisseries rouges, la fresque avec le grand lustre, les premières loges, le rideau avec la tapisserie ancienne, les fauteuils rouge et or.
Arriver finalement à bien voir. La fiancée vendue. Comprendre au beau milieu de spectacle le titre, pourtant pas compliqué. La danse de la bière sur la table, les danses des paysans, la jolie Malenka. Mettre du temps pour être vraiment dedans. Ca m’énerve, j’ai toujours des tonnes de choses en tête qui m’empêchent de vraiment profiter du moment présent.
L’entracte, le champagne, le mini espoir que ce soit gratuit, non, 11 euros. Les petits salons, avec poufs rouge. La vue sur les galeries Lafayette illuminées. Le décor indien qui me rappelle Bombaysers de Lille.
La deuxième partie qui a l’air beaucoup plus rapide que la première. L’attente de la cérémonie du mariage, qu’on ne voit pas.. Les chaines des artistes à la fin.

La pluie gelée, marcher un peu, rue de la Paix, la plus chère de France (cf Monopoly). Les boutiques de luxe. La Place Vendôme illuminée. Et déserte. S’extasier, mais décider de vite repartir car on est congelées. Les pieds trempées à cause de mes ballerines ouvertes. La recherche d’un bar. La prostituée de luxe.
Le café à côté de l’Olympia. La crêpe et le chocolat délicieux. Le lait moussant et le joli motif dans la tasse avant de verser le lait.
Se dépêcher de rentrer, marcher sur un petit duvet de neige, espérer que Fanny puisse bien repartir le lendemain. Trop heureuses d’être dans la chambre. S’endormir vers 1h.

Le réveil à 7h. Dur. Le petit dèj à la gare Montparnasse, croissant et brique de jus de fruit. La foule. Les enrevoirs. Trop contente d’avoir trouvé du Liptonic au supermarché en rentrant. Etre super crevée toute la journée.
Le coup de fil de plus de 3h20 l’aprèm avec Eva. Gilmore Girls. Sex and the city.


Le 24 Décembre.
Raiponce au ciné avec les parents. Gosport et les chaussures pour la neige de Danièle. Un Noël à New-York pendant que maman et Danièle préparent le repas.
L’apéritif devant Vaillant, le pigeon. Le saumon, le fois gras qui n’a pas de goût. Et n’avoir déjà plus faim. Et super soif toute la soirée. Le chapon farci avec pommes duchesse, juste une, merci.
Les petits fours de dessert devant Les chroniques de Spidderwick. Aimer bien le film mais fermer les yeux parfois à cause du manque de sommeil de ces dernières nuits.
L’ouverture des cadeaux. Le gros chèque de mon père, qui me rend mal à l’aise et me donne l’impression d’être vraiment pourrie gâtée. Mes parents qui ont tout de même tenus à me faire des cadeaux aussi. Le coffret DVD da la trilogie Retour vers le futur, le coussin et le sac New-York, la bougie parfumée. Les jolies boucles d’oreille en nacre de la part d’Emmeline.
Au lit vers 1h, un dernier épisode de Friends avant de dormir, justement un qui parlait de Noël, trop fort.


Noël.
Le repas chez grand-mère. L’épisode de Sex and the City avec le mariage, où Carrie récite son poème. Les lectures d’anciens blogs. Friends.
Le super repas chez Danièle le soir. Entièrement préparé par Juddy et Stéphane. Qui ont fait un boulot monstre. De la cuisine à la déco. Les petits papa Noël en papier, avec leurs barbes et chapeau en coton, et leurs hottes. Les guirlandes en papier en forme de petits cadeaux, la magnifique table avec petites boules de neige, bougies dorées… Les couleurs rouges, vertes et or. Les menus rouges, à deviner. Farandole de folies, Cocottes minutes, le Petit breton dine avec Vivaldi et Nuit enneigée.
L’apéritif sur la petite table, pendant lequel je me gave comme une petite folle. Tout fait maison. Les toasts au foie gras et au guacamole, les roulés de jambon-St Morret, les bâtons de tomates cerises au jambon de pays, les verrines au saumon citronné et aux concombres, les samossas pomme-chèvre, et les mini croques-monsieur aux herbes de Provence ou au curry. Prendre quatre fois du foie gras, car celui-ci il est trop bon. Le cidre. La bonne ambiance, Ben qui est heureux d’avoir été accepté pour son stage à Blois et qui fait plein de blagues comme d’habitude.
Juddy et Stéphane qui passent beaucoup de temps en cuisine et qu’on ne peut pas aider car on n’a pas le droit d’accès à la cuisine. Les embêter parfois en disant qu’on a tout vu…
Ben qui trouve le plat, au bout d’une heure. Breton, cidre, et breton cochon… Moi qui suit trop fière de trouver le dessert: gâteau au chocolat pour la nuit et sucre glace pour la neige.^^
L’ouverture des cadeaux dans la joie et la bonne humeur. L’écharpe et le bonnet de la part de Ben et Fred, qui malheureusement travaillait. Les cinq bougies de Maison du monde par Juddy et Stéphane. Ben absorbé par son petit Spirou.
L’ENORME vaisselle à 1h du mat, le désespoir de voir que j’ai beau essuyé, il en reste encore trois tonnes. Se retrouver finalement tous les sept dans la cuisine; maman à la vaisselle; papa, Stéphane et moi au torchon, Ben et Juddy qui rangent. Etre émue par cette entraide et apprécier finalement ce moment.
Dormir chez Danièle à cause de la neige dans ma rue. La chauffeuse à côté du lit de Ben. Etre super crevée mais ne pas réussir à dormir tout de suite, car pas chez moi, et avec quelqu’un…


Le réveil vers 8h et demie dimanche, car je dois faire la clé USB pour Eva, et être à la maison dans la matinée car elle va m’appeler. Petite conversation de 45 minutes. Puis de 5mn le soir pour l’heure du rendez vous du lendemain. Le repas du dimanche midi. Le vin rouge, nouvelle habitude. Sex and the city avec mon thé après manger.
Passer l’aprèm et la soirée à finir la clé. Finir après le diner et écrire ma lettre pour Eva.
Bridget Jones, que j’aime toujours autant, et que j’ai vu pour la première fois en VO. Ca change un peu!;) Réaliser qu’Eva part et avoir un petit coup de blues.


Le départ d’Eva. Se réveiller vers 5h et demie en sursaut, après avoir rêvé que je loupais son départ. Ne pas réussir à se rendormir vraiment du coup. La voir une minute, les étreintes à plusieurs reprises durant ce cours temps.
Essayer de se rendormir mais c’est difficile. Se réveiller, sans avoir vraiment redormi, vers 9h.
Sex and the city. Ecrire son départ. Le repas de midi, comme un second Noël, perso: Toast au foie gras, reste du chapon et pommes duchesse, et tarte aux pommes (maman ayant pris la buche, argh). Retour vers le futur 2, puis Retour vers le futur 3.
La petite pause entre les deux pour aller chercher mes affaires chez les parents d’Eva. Son père et la petite discussion sur le temps. Lire Tokio Home d’une traite. Cold Case avec les parents, puis The Holiday. S’endormir vers minuit à la toute fin. Mais résister.


Et puis hier.
Sex and The City. Constater via facebook qu’Eva est bien arrivée à Singapour, attendre maintenant qu’elle soit bien arrivée à Melbourne. PostGrad le midi. Lecture d’anciens blogs, encore. Friends. Le repas chez Danièle, avec Juddy et Stéphane. Finir leur foie gras (snif ;)). Danièle qui a mangé le fruit bizarre de Stéphane. Bienvenue chez les Ch’tis.
Cet aprèm je rejoins ma mère chez mon autre grand-mère, et je lui donnerais son cadeau, un super coffret sur la chanson française. Contente de moi sur ce coup là!;)

Et demain, départ pour Lille, pour le nouvel an. Je garde du crédit pour pouvoir appeler Eva.

Alors, je vous dit peut-être à en 2011!;)