I am
27 ans
Aime:
Les
séries TV, sa meilleure amie, Sex and the city, ses amis, rire à en
avoir mal au ventre, le whisky-coca, les kinder-bueno, écrire, Bridget
Jones, les photos, James Mc Avoy, les States, la Manzana, aller au
ciné, les pizzas au chèvre, le Nutella, vomir…
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To be psy, or not to be psy…
On a passé plus de trois heures au téléphone avec Eva lundi. Après une longue discussion sur les amitiés et les relations en général, son année sabbatique ou encore des sujets plus graves comme la mort, j’ai parlé de mes doutes sur cette année. De la peur de pas avoir mon diplôme, de ne pas valider mon année.
Et Eva m’a dit qu’elle ne savait pas si je l’aurais, mais qu’elle était convaincue que j’en avais les capacités. Et surtout, ça m’a touché, que je ferais une bonne psy; elle en était persuadée. Elle disait que je l’ai déjà beaucoup aidé elle. Et aussi, car elle pensait que j’étais forte, surement plus que ce que je ne pensais. Que je ne serais pas du genre à pleurer dans un entretien face à un sérial killer en prison par exemple. Mais après. Hihi. Je reconnais aussi que je me trouve beaucoup de défauts en général, et peu de qualités; mais il y en a une que je pense avoir, c’est le courage. Car je n’abandonne jamais quand je commence quelque chose. Même si ça me remue les tripes, je suis toujours allée jusqu’au bout. Stages, entretiens, exposés… Je n’ai jamais abandonné.
J’aimerais en être autant convaincue qu’Eva (d‘être une bonne psy). Mais j’ai beaucoup de doutes. Depuis le début d’ailleurs. Je sais que ça peut être une bonne chose, ça fait partie de ce métier de savoir se remettre en question. Mais je ne sais pas… Et puis il y a le fait que je ne me vois pas travailler dans beaucoup de domaines. Je sais au contraire qu’il y en a beaucoup dans lesquels je ne pourrais pas: soins palliatifs, cancérologie, prison, psychose… Et même en maison de retraite, je sais qu’à long terme je ne pourrais pas. En alcoologie ça me dirait bien par contre. D’ailleurs je suis un peu dégoutée, la psy du centre d’alcoologie a pris une autre stagiaire, qui n’avait pas de stage…
Mais ce qui m’intéresserait vraiment, ce serait d’être psychanalyste. D’ailleurs, Eva m’a dit qu’elle me voyait trop bien psychanalyste, avec mon air « sévère ». Ca m’a bien fait rire.
Par contre, mardi matin je suis allée à mon TD de stage/mémoire, avec une prof que je préfère (et respecte, contrairement à l’autre conne de l’année dernière!), et ça m’a reboosté. Elle nous a expliqué clairement ce qu’elle attendait de nous, comment on devait travailler pour le mémoire, et je me dit que je vais tout faire pour l’avoir ce diplôme. Elle expliquait qu’il faut prendre plein de notes au stage. Des choses qui vont se répéter, revenir; des choses vont nous faire nous interroger. Et à partir de ces choses qui nous intéressent, ou que nous ne comprenons pas, un thème va se dégager. On va lire un peu, puis formuler des hypothèses. Et ensuite on travaillera autour de ce thème en étoile. Ca peut même être super intéressant. Faut que je m’y mette vite, dès le début du stage. Et le rapport de stage, ce n’en est pas un, c’est une note de stage. Et ça peut être un point du mémoire développé, qui était trop important pour qu’on le développe dans le mémoire. Ou un point qui serait hors sujet dans le mémoire. Bref, beaucoup plus intéressant!
Pour en revenir à notre discussion téléphonique avec Eva, on a aussi parlé d’amitié; et on en est arrivées au même constat: les vrais amis sont ceux qui sont là quand il t’arrive des bonnes choses, et pas l’inverse, contrairement au dicton commun. Non, dans le malheur c’est beaucoup plus facile de trouver des gens qui sont là pour te consoler, et ainsi se rassurer eux-mêmes sur leurs vies; ça apporte même un certain plaisir à certains. Mais quand t’es heureux, quand c’est le bonheur; c’est beaucoup plus dur de trouver quelqu’un qui partage ce bonheur avec toi. Vraiment, sincèrement. Et c’est un triste constat, mais pour mon voyage à New-York par exemple, seule Eva a vraiment partagé ma joie. Elle m’a posé plein de questions, voulu voir mes photos… Et m’a regardé avec cet air émerveillé. Elle savait que c’était énorme et elle était heureuse pour moi. C’est pour ça que ce sera toujours la première pour moi, et que personne ne pourra jamais la remplacer. Elle va trop me manquer l’année prochaine. A qui je vais me confier? Sur tous mes petits problèmes et le reste?
Sinon, je suis à Chemilly depuis mardi. Après mon TD, je suis allée manger au travail de mon père (deux fois en deux semaines!) et on a pris tous les deux le train à Austerlitz jusqu’à Amboise.
Et donc Chemilly, ça signifie bien sur: Rillettes, saucisson sec, fromage, tartes aux fruits, petits chocolats avec le thé, Jeannine qui râle parce que la TNT ça fonctionne mal ou à cause du temps de merde, le magasin Styléco pour trouver des pantalons (résultat: Pas de pantalon, mais trois hauts ;)), Nooz, Les Experts, Mentalist et Plus belle la vie, restaurant (et ça va pas rigoler, on ira samedi avec la famille au restaurant Agnès Sorel pour fêter les 80 ans de Jeannine) et surtout… Lecture!
Eh oui, c’est toujours ici que je prend le temps de lire. J’ai d’ailleurs redécouvert les joies de lire dans le lit avant de dormir. J’ai fini Orgueil et Préjugés. Même que c’est encore mieux de le lire à la campagne, ça ressort bien avec le roman. J’ai bien aimé ce livre. Les repas somptueux, la campagne anglaise, les bals, et bien sur M. Darcy. Mais j’aurais aimé que l’histoire d’amour soit encore plus développée. Finalement, on ne le voit pas beaucoup M. Darcy, et il y a peu de passages où ils sont tous les deux avec Elizabeth. Et ça manquait un peu de passion je trouve. Ca me donne envie de lire quand même d’autres livres de Jane Austen du coup. J’ai beaucoup aimé l’ambiance. Et puis ça fait voyager… A la campagne, et dans le temps!;) J’ai commencé à lire aussi Ce livre va vous sauver la vie, j’avais eu un coup de foudre pour la couverture (une grande maison moderne californienne dans la nuit, avec grande baie vitrée et piscine, et des palmiers en fond). C’est l’histoire d’un homme d’une cinquantaine d’années, isolé du monde dans sa super maison, avec domestiques, diététicienne, coach etc. ; et qui recommence à vivre suite à une douleur qui l’a conduit aux urgences. Et puis j’ai repris aussi Le Journal Intime de Carrie, que je compte bien finir. Une fois qu’on se dit que ce n’est ni un journal, ni Carrie de la série, ça va. Et parfois je retrouve même certains questionnements comme dans la série. Ca me donne envie de m’y remettre d’ailleurs!;)
En parlant de séries, j’ai acheté Séries Mag. Et c’est con, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Car découvrir toutes ces nouvelles séries, ou des spoilers, ça m’a plongé dans cet univers que j’aime tant. On ne peut pas dire le contraire, je suis une véritable sérievore!;) Je vais d’ailleurs devoir rajouter un gros carton pour mes DVD à côté des mes trois autres déjà existants…
(A Chemilly)
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