Si je n’étais pas rentrée aussi tard, j’aurais écrit dimanche dernier. Car j’avais passé le week-end à Royan. Et ça m’avait fait un bien fou.
Dès le TER, une foule de souvenirs me sont revenus, et je me suis replongée instinctivement dans l’atmosphère si particulière des vacances d’été, les « vraies » vacances.

Je me suis souvenue des repas au Tiki, du même chemin aller-retour pour y aller, avec l’onglerie et le tableau; des tests de Girls avec Juddy, de la plage pas avant 16h car les parents regardaient la télé, de l’Ile de la tentation le soir avec Juddy et Ben; du parasol de papa et de leurs mini-chaises à la plage, des nombreuses boules de glace que prenaient toujours papa, de la plage le matin, des souvenirs avec Juddy et Ben; de secret story, et quand on rentrait plus tôt tous les trois pour regarder; des coups de soleil, de mon envie d’amour, de l’ennui; les livres, des jeux de raquette, de surf avec la planche, puis sans, dans les vagues; l’occasion de se plonger dans un nouvel univers avec les livres, de vivre quelque chose par procuration; voir Juddy à fond dans Harry Potter et avoir envie aussi; les différentes villas avec les noms), les romans-photos de Girls, les glaces-crêpes le soir, les pâtes au chèvre, les slows sur mon walkman (si si bis) à la plage…

J’ai eu de la chance en plus, car en un week-end, j’ai eu le droit à un récapitulatif de tout: le marché (j‘ai découvert d‘ailleurs qu‘à la base les homards n‘étaient pas rose.hihi), la libraire (où j’ai d’ailleurs pris un livre qui me faisait trop envie, sur une fille qui prend la route. Et Girls aussi;)), le Tiki, les tests de Girls sur la plage (mais cette fois si avec Juddy et Stéphane), Public, la crêpe au chocolat dès mon arrivée, super U, l’Académie des boulets le samedi soir, la plage le matin avec Juddy et Stéphane, Bad Girl on the Road. C’était vraiment un très bon week-end, qui m’a fait énormément plaisir.

Vendredi et samedi soir je suis allée me coucher fatiguée, mais heureuse, et j’ai dormi comme un bébé dans le grand lit deux places. L’oreiller était bien moelleux, parfait.
Ca m’a touché aussi de voir que les parents ont fait des « efforts » pour moi. Que j’ai été chouchouté. Par exemple, samedi soir, on a eu le droit à un super repas: langoustines, poulet (ils savent que j’adore ça) et mousse au chocolat faite par Juddy et Steph. Ils m’avaient attendus pour les langoustines, trop sympa.


Parce que les vacances à la mer, à Royan, c’étaient des moments particuliers, forts, et qui me rappellent bien évidemment mon adolescence. Tous ces moments passés sur la plage à penser à ma vie, à faire le bilan, à voir ce qu’il me manque, ce que je voudrais en plus… C’est pour ça que j’aime autant les vacances d’été, et que ce seront toujours mes vacances préférées. Parce que c’est l’occasion de faire le point. Avant de prendre un nouveau départ.



Je pense sérieusement qu’on peut se perdre au cours du temps. La vie passe tellement vite. Et ces moments d’été, de longues vacances propices à la réflexion m’ont toujours permis de prendre du recul sur ma vie, d’analyser ce qui allait et n’allait pas. De me rendre compte aussi après coup que j’avais mal agi parfois. Il faut vraiment du temps pour tout ça.

Etonnamment, les vacances d’été me rappellent aussi de longs moments de solitude, de réflexion sur les manques de ma vie, sur mes complexes; mais ça me rend aujourd’hui nostalgique. De tous ces moments, caractéristiques de mon adolescence, où je déprimais car je ne me trouvais pas normale, je n’avais pas d’amis (pourtant j’ai toujours eu Eva), pas de mec… C’est bizarre que je sois nostalgique de ça. Je suis maso, c’est officiel!;)
Surtout que je sais que ces moments ne sont pas définitivement rangés avec mon adolescence, ces failles ressurgissent parfois; même si aujourd’hui je suis plus forte, et je les assume. C’est là toute la différence.
Surement aussi car depuis le temps j’ai vécu quand même pas mal de choses, je me suis fait de vrais amis; j’ai pu apprécier la vie d’une jeune fille « normale ». En rentrant chez moi, le dimanche soir, j’y pensais d’ailleurs et j’étais heureuse. Je me souviens de ces moments où je me disais que jamais je ne sortirais avec un mec, que jamais j’irais à des fêtes etc. Il y a eu tout de même beaucoup d’évolution et de changements…


Dans le TER, en même temps que j’écoutais Léona Lewis (oui, pathétique, je sais. Comme quoi, j’ai toujours gardé mon âme d’adolescente) et que j’admirais le coucher de soleil (magnifique, je crois que c’était le plus beau coucher de soleil que j’ai vu. Le ciel avec une couleur bleu clair, ça contrastait avec le jaune, superbe…), j’ai donc commencé à penser à mes relations. Aux amis, à l’amour.
Je crois que le groupe d’amis de Caro et Vanessa me manque. Et elles deux me manquent. J’ai rêvé de Vanessa la semaine dernière, du coup j’avais trop envie de lui envoyer un mail. Je me suis rendue compte que je me suis peut-être emportée pour pas grand-chose. J’ai été chiante, soyons honnête; même Eva me l’avait dit.
Et aujourd’hui je me rend compte que j’ai perdu des personnes précieuses dans ma vie, et je ne veux pas que ça soit à nouveau que des souvenirs, comme avec Alex. Des souvenirs et puis l’oubli.
Et puis, des gens avec qui je m’entend bien, vraiment, avec qui je suis sur la même longueur d’onde, j’en trouve rarement. Même Lise par exemple, j’ai beau l’adorer; je me sentais plus sur la même longueur d’onde avec Caro et Vanessa. Et j’aimais le groupe de jeunes qu’on formait avec les autres. C’était fun, jeune, marrant; c’était mes moments d’adolescence à retardement.
C’est crétin comme expression, mais j’arrive pas à le dire autrement que « On était dans le même délire ».
Je vais voir. Je recontacterai Caro en septembre; mais je vais voir pour Vanessa. Ca fait longtemps que c’est plus comme avant, elle est en Vendée, elle a sa fille… C’est compliqué.

J’ai pensé à l’amour aussi, ou plutôt au manque d’amour. J’ai fait rêvé d’Antoine la semaine dernière, et ça m’a perturbé. Je cherchais à le recontacter. Et bien sur c’est ce que j’ai eu envie de faire dès le réveil.
Je ne l’ai cependant pas fait car je sais que ça rimerait à rien, à tant de niveaux. Mais je me suis rappelée que ça faisait deux ans, deux ans que je n’avais pas ressenti de sentiments forts pour quelqu’un. Le cœur qui bat, les rougeurs, penser tout le temps à lui, la connexion…
Je me demande parfois si je suis capable d’aimer (un mec).



Déjà deux semaines de travail. Et je suis contente, car ça a passé super vite. J’ai eu beaucoup de chance, car je suis dans le service des Successions, là où était Laure.
Je connaissais déjà un peu certaines personnes, et surtout Pauline, l’autre auxiliaire d’été. Elle a 19 ans. Elle a bossé juillet-aout l’année dernière, et pareil cette année. Et c’était trop sympa; dès le premier jour, c’est elle qui m’a montré ce que j’allais faire (trier le courrier, l’enregistrer et créer des dossiers d’ « ouvertures »), et elle avait imprimé une feuille qu’elle avait préparé pour moi, pour que tout soit clair. Vraiment trop gentil. En plus elle m’expliquait bien et je pouvais poser vraiment des questions, cool quoi.
L’année dernière, pour nos derniers jours à Laure et moi, elle nous avait offert une rose. Ca m’avait beaucoup touché, d’autant que moi je l’avais vu peu de fois.
Là, forcément, on se voit plus. On est assises à côté, donc on bavarde, de plus en plus; on a même un « jeu », c’est de trouver les départements (on s’amuse comme on peut). Elle me raconte aussi des vieilles blagues, car ils se font un concours de vieilles blagues avec un pote. On parle un peu de Sex&The City… D’ailleurs demain je lui ramène la saison 1 d’HIMYM, car elle connaissait pas, donc il faut que je remédie à ça.
Et je lui demanderais aussi si son « space cake » (elle a sorti ça à la cantine, au lieu de dire cheese cake;)) pour sa soirée de départ était bon.
C’est une fille un peu fofolle, toujours à raconter des conneries, j’aime bien. Et en même temps, l’autre fois, avec une autre fille, on a eu un débat sur l’alcool au volant, sérieux donc; et c’était intéressant aussi.

Bref, c’est sympa, et ça fait passer la journée plus vite. En plus j’ai pas mal de boulot, toujours quelque chose à faire, donc je ne vois pas passer. Limite on me dirait « pas de pause ce matin », ça ne me gênerait pas; car souvent je suis prise dans quelque chose. Parfait quoi.

Pauline connait pas mal de monde dans la boutique, donc on prend nos pauses avec d’autres personnes, dont Mercedes. Une belle rousse qui m’intrigue un peu, le genre de femme que j’admire. Toujours bien habillée, avec le tailleur ou les petites jupes et les talons aiguille, bien maquillée… Et elle a ce côté à la fois fragile et forte, sur la réserve, donc qui donne envie d’en savoir plus. C’est étonnant qu’elles soient devenues amies avec Pauline, car elle a quand même 30 ans… L’autre jour, on s’est retrouvées que toutes les deux pour manger, du coup j’appréhendais un peu. Mais ça s’est bien passé. On a parlé vins et fromage (hihi), car elle allait à Bordeaux. Et de son parcours dans l’entreprise. Je n’ai pas aimé sa réflexion sur les femmes de ménage par contre, quand elle a dit qu’elle avait tout de même assez de diplômes pour ne pas se rabaisser à faire ça…
Y a aussi Floriant, qui est dans notre service. Il me touche à sa façon. Par son côté assez coincé, sérieux, qui peut paraître strict alors qu’en fait il est très gentil. Parce qu’il vit apparemment une période pas facile. Il vient de se marier. Mais il n’a pas fait encore de voyage de noces, car il vient également de perdre son père…
Puis il y a aussi d’autres personnes, d’autres services, des auxiliaires d’été etc, ça varie.

Le seul inconvénient en fait, c’est toujours de se lever. A 7h du mat. C’est pas si tôt pourtant, mais j’ai du mal, j’ai quasiment tous les jours la tête dans le cul… (parlons bien…)
Et les soirées, qui passent vraiment trop vite. J’arrive vers 18h30, donc forcément…
J’enregistre le début de Secret Story du coup. (no judgment please!!) Pas ce soir, because week-end, à la maison. Et j’ai vraiment eu envie de claquer (pour rester polie) l’autre conne d’Amélie. Je ne supporte pas les gens qui prennent les autres pour des cons, alors qu’eux-mêmes sont loin d’être des lumières. Ca m’horripile!!

Le Mardi soir, je me suis mise aux Tudors. Et c’est pas mal. Un peu long par moment, mais je suis surtout pour l’histoire d’amour avec Anne Boleyn, forcément. Elle est très bien choisie l’actrice, elle a vraiment un visage particulier, un charme fou.

Et je suis toujours accro à The Hills, évidemment. Je crois que ça va devenir ma série que je regarde tout le temps, comme Eva avec Les Simpsons. (et Columbo, pour dormir.hihi)
Eva, je la vois le week-end prochain. C’était pas prévu, mais elle m’a proposé, voir harceler (j’exagère;)) pour que je vienne, car je lui ai manqué pendant ses vacances. Elle aussi, surtout la première semaine. Trop fort d’ailleurs de rêver d’elle, de la prendre dans mes bras car je la croise par hasard et qu’elle m’avait manqué; et que le lendemain je reçoive un texto et qu’elle me propose ça le soir… Des âmes sœurs je vous dit.


Avec tout ça, j’ai pas eu beaucoup le temps d’aller au ciné, ce qui est dommage; surtout que ma carte finit à la fin du moi. Snif.
J’y suis retournée vendredi, après le boulot. Je ne me souvenais même plus quel était le dernier film que j’avais vu. Vendredi, j’ai vu Inception. J’ai été déçue. Je m’attendais à mieux. Avec toutes les bonnes critiques, les effets spéciaux, le concept… Je m’attendais à quelque chose d’original; et pour moi c’est plutôt de la poudre aux yeux ce film. Pas mal d’effets spéciaux et un scénario alambiqué pour un concept de base franchement trop simple. Non mais, devoir entrer dans le rêve de quelqu’un, et dans pleins de niveaux où ils risquent leur vie des tonnes de fois; tout ça pour implanter une idée chez lui, de vendre l’entreprise de son père décédé, c’est quand même assez nul. Surtout qu’il avait des problèmes relationnels avec lui, donc il n’y avait qu’à embaucher un mec pour le manipuler, en deux jours c’était fait.
Ca aurait été mieux avec une histoire d’espionnage, de politique… Je sais pas, mais autre chose.
En plus, c’était dommage que l’acteur qui joue celui qui se fait avoir en beauté ne soit employé que pour ça, car je sais qu’il peut faire beaucoup mieux que le type qui se fait avoir comme un con. Je m’attendais à un retournement de situation, mais non, aucun.
Ou un pseudo pour la mort de la femme de Léo. Et ça aussi j’ai trouvé ça très con. Non mais quand même, même s’il ne pensait pas que ça se réaliserait, tu dis pas à ta femme de se mettre sous les rails d’un train, même dans un rêve!! Surtout après s’être infiltré dans le rêve à son insu! Il avait qu’à la tester sur lui son idée. Pas étonnant qu’il ait des regrets, encore heureux!!

Bon, je ne vais pas continuer avec Tamara Drewe, vu samedi matin, car alors là je vais m’énerver encore plus, donc c’est pas la peine. Ne plus faire confiance là aussi aux critiques, et surtout à Cosmo! Long, mais long… Et j’aime toujours pas les films où tu demandes quel est le but du film.

Heureusement, après Tamara Drew je suis allée voir Night&Day, et j’ai adoré. Un bon divertissement en effet. Frais, fun, léger, avec de l’action… Et Cameron Diaz, toujours aussi géniale. C’est en grande partie grâce à elle que le film est si réussi. Leur duo fonctionne bien avec Tom, mais je pense franchement qu’il pourrait facilement être remplacé. Alors qu’elle non, elle est vraiment drôle. Ca a l’air d’être le genre de filles qu’on voudrait pour amie, ou vers laquelle on tend à être.
Et puis les scènes d’action, les fioles pour l’endormir car sinon elle fait plus de dégâts qu’autre chose, les phrases d’humour entre les deux et la séduction, les voyages et différents paysages; moi ça marche toujours!;)