Comme le texto de Pauline, ce matin. Juste un « Hey! Comment vas ? » .
Tout simple, mais cela m’a fait énormément plaisir. Parce que je ne m’y attendais pas du tout, et que le dernier datait de mon dernier jour de boulot. Elle est partie à Chambéry, elle n’a que 20 ans; je savais qu’on allait perdre le contact.

C’est marrant, j’ai encore le biscuit chocolat-caramel qu’elle m’avait laissé. Il est là, sur mon bureau, mais je ne l’ai toujours pas mangé.
Et je me souviens encore de cet après-midi particulier. Elle avait appris une mauvaise nouvelle, le décès de quelqu’un de proche, et j’étais sortie du bureau avec elle. On a eu ensuite une discussion très intéressante, sur la vie, la mort, la religion… Elle m’a appris que sa mère avait eu le cancer du sein, que ça avait été une période horrible et qu’elle craignait que ça revienne.

On avait poursuivi notre discussion l’aprèm, dans la salle des archives (pratique!). Elle m’avait fait plein de compliments, comme quoi ça se voyait que j’étais plus mure, posée, qu’elle me voyait bien psy (no comment). Et aussi que je ne faisais pas fille unique du tout, que c’était étonnant. Car moi, contrairement à beaucoup d’enfants uniques j’étais humble, pas du genre à me mettre en avant, posée, mure, réfléchie,gentille,discrète, à l’écoute etc. Du coup elle disait bravo à mes parents qui m’avaient si bien élevée. (ça je leur ai pas dit!hihi) Ca m’a énormément touché.
Les compliments sont tellement rares. Et puis, ça a quelque chose de presque plus touchant encore quand ce n’est pas d’un ami.


Pauline, c’était ma bonne surprise de l’année 2010. Ca, et le fait d’être témoin à un mariage. Comme quoi 2010 n’est pas qu’une année pourrie.