Je prend un peu le temps d’écrire, ça fait du bien.
Fanny est arrivée jeudi soir, et depuis c’est un peu la course pour trouver des moments seule, où je peux me livrer à ce genre d’activités.
Comme je l’avais prévu, c’est ça le plus dur. De ne pas avoir beaucoup de moments seule. Pourtant la journée elle travaille, et je ne la vois pas avant 19h, mais quand même. Rien qu’une soirée à moi, c’est mon nouveau fantasme.hihi. Je plaisante, mais j’en ai vraiment besoin. Ce qui va le plus manquer, c’est mes dimanche soirs en solo justement. Quand mes parents vont manger chez Danièle, et que moi je me fais parfois mon petit apéro, et je mange devant une série que j’aime bien. J’écrivais aussi souvent avant de manger le dimanche soir.
Et puis, il y a aussi que je lui en veux, à Fanny. Pas de venir comme ça dans ma vie (oui, je me rend compte que je suis un peu malade!;)), mais d’être venue sans nous avoir demandé. Je veux dire, si, bien sur, elle nous avait demandé si elle pourrait venir vivre ici (enfin chez ma grand-mère, mais du coup elle mange avec nous etc), mais quand elle a commencé à passer des entretiens dans la région. En disant qu’elle n’avait rien trouvé ailleurs et n’avait pas eu le choix. Oui, mais tu aurais pu au moins nous demander avant de postuler, par principe. On n’aurait pas dit non de toute façon, c’est sur; mais là ça me donne l’impression d’être devant le fait accompli, j’aime pas trop.
Et puis aussi, ce qui accentue tout ça, c’est que j’ai vraiment été déçue d’elle depuis septembre dernier. Quand je venais de foirer ma soutenance, et mon année. Et que je m’étais rendue compte qu’en fait elle ne se préoccupait pas de ma vie. Que ce soit pour ça, ou même pour mes amis, pas de questions, contrairement à moi.
Je noircis un peu le trait, car quand je la vois on passe de bons moments, mais quelque chose à changé pour moi. J’ai été déçue et je ne vois plus cette relation de la même manière.


Ca fait déjà une semaine et demie depuis mon week-end à Lille sinon.
Ca s’est très bien passé en fait, et même la soirée du samedi était sympa. Finalement, on s’est retrouvés à 7 (Lise, Yann, Greg, Steve, Séverine et Fred), et on s’est fait un ciné et un restau.
J’ai préféré aller voir The Green Hornet plutôt qu’Arriéty avec Lise et Séverine (puis Greg finalement), donc je me suis retrouvée avec Yann, Steve et Fred, « entre mecs » comme ils disaient.hihi. Le film était assez moyen, comme je m’y attendais. Quelques scènes marrantes, mais dans l’ensemble c’était assez lourd. Par contre je ne m’attendais pas à la présence de James Franco, ça c’était une bonne surprise!;)
Puis on a mangé chinois (car il y avait trop de monde à la Pataterie, trop dèg!), et je peux dire officiellement que c’est mon dernier chinois de l’année!! Enfin j’espère… Car j’en peux plus!
Pour finir, on s’est tous retrouvés chez Lise et Yann, à prendre des verres (Lise nous a repréparé pour toutes les deux un cocktail vodka-orange-grenadine, comme au nouvel an) et jouer à Taboo, c’était un bon moment. Filles contre mecs. Et on a perdu… Mais moi j’arrivais à en faire deviner plein de mots quand c’était mon tour, même que Fred prenait mon exemple, héhé.
Trop marrant quand on a tous gueulé « ENCEINTE!!!!! », quand Greg a dit « Séverine » ;).
On a fini à trois dans le canapé, avec Lise et Fred, puis il est reparti vers 2h du mat.

Et samedi matin, on est allées à Lille avec Lise, et je me suis achetée une magnifique valise!!!^_^
Ca été un gros dilemme, car 129 euros tout de même; mais c’est un investissement après tout. Du coup je me suis faite une avance sur mon anniversaire.hihi. Ah la là, je l’aime trop, elle est trop belle. Elle est en coque dorée. Même Lise n’arrêtait pas de la mater quand je la faisais rouler.hihi. Et le must, c’est qu’elle est bien rentrée dans le petit espace en haut du siège dans le train, ouf!!;)

Je me suis achetée un maillot de bain aussi, pour l’Australie. A une boutique style Roxy, car sinon y avait rien bien sur. Quelle idée de chercher un maillot de bain en janvier!:p


Hé oui, l’Australie ça approche à grand pas. Dans deux semaines et une journée je pars. J’ai bien avancé mes itinéraires de Sydney au stage. Mais je ne réalise pas que je pars bientôt. C’est chiant, c’est toujours comme ça.
Au début t’y penses, comme un rêve, t’imagines ce que tu ferais là-bas, ça commence à former un projet. Puis tu prend tes billets, et là t’es toute excitée, car ça devient vraiment réelle. Tu fais des plannings de ce que tu veux voir, de ce que tu veux manger, de ce que tu veux tester, t’es comme une folle. Puis ça retombe. T’es contente, mais t’as l’impression que ça n’arrivera jamais. Et pourtant ça arrive bientôt.
J’en suis là. L’éternelle insatisfaite ;). Mais c’est ça le désir, ça peut pas être toujours là à 100%. Ca serait trop bien si on pouvait y aller exactement au moment où on est complètement à fond.

Enfin, je suis quand même contente d’y aller, et surtout de savoir que je vais revoir Eva. Je me demande si je vais pleurer.hihi.
Elle m’a appelé lundi dernier, le matin. On a parlé plus d’une heure, c’était bien. Même si je m’en suis un peu voulue après coup, car j’ai plus parlé de moi et de mes petits problèmes, comme elle me posait des questions, qu’elle de ce qu’elle vit. C’était marrant, j’avais l’impression que je lui avais parlé la veille. Hallucinant.


Je crois que si j’ai du mal à réaliser que je pars bientôt, et que ce sera les vacances (Juanita Banana!^_^), c’est aussi parce que je me suis bien mise à bosser pour mon mémoire depuis quelques temps. Je me suis bien plongée dedans. Et c’est une bonne chose, car j’ai plein d’idées, de réflexions, et je ne me dis plus « de toute façon je vais foirer, c’est sur ». Même si c’est bien possible!;) Mais je ne suis plus dans la même perspective, je me suis mise à travailler et j’essaye de faire quelque chose dont je serais fière. Pas comme l’année dernière où j’ai juste bâclé le truc.
Je dois en parler à mon TD mardi 1er mars, j’espère qu’elle ne va pas me refroidir et me dire que mes thèmes ça va pas du tout… Je devrais lui dire aussi que je ne serais pas là trois semaines, j’ai peur…

Il me reste donc également deux semaines de stage. J’ai fait mes calculs, je viens de finir la moitié!^_^ Et ça va, je me sens quasiment à l’aise.
Enfin… sauf avec le directeur. Mon impression sur lui s’est confirmée, c’est un gros connard. Il y a deux semaines, il a engueulé la psy car personne n’était allée voir une dame qui attendait près de l’accueil, et comme j’étais dans le bureau, il m’est tombée dessus. Il m’a demandé quand je finissais mon stage, et dit qu’il pensait que j’avais déjà fini car il me voyait jamais, que j’étais la stagiaire la plus discrète qu’ils aient jamais eu, tout ça sur un ton bien critique. Ben tu sais quoi connard, moi je trouve justement que je te vois trop!!! Mais bon, j’ai rien pu dire, parce que je suis stagiaire, argh. J’ai hâte d’en finir avec ce statut de merde.
Jeudi dernier, il a demandé également à la psy s’il pouvait lui parler quelques minutes, et je suis quasi sure (mais pas à 100% mais bon…) qu’il lui a demandé « Ca se passe bien avec votre stagiaire? », toujours avec son ton désapprobateur. Heureusement, avant que je ne sois partie je lui ai entendu répondre que oui… Et elle ne m’a rien dit après…
Sinon en dehors ça ça se passe bien, donc c’est cool. Je prend mes marques, même si je trouve que je passe toujours un peu trop de temps dans le bureau.
Mardi dernier, exceptionnellement, je suis venue pour l’atelier Philosophie. C’était intéressant, toute cette masturbation intellectuelle!;)


Sinon, Fanny fraichement débarquée, et n’ayant pas encore commencé son stage (elle commence tous les jours à 7h30, et se lève donc vers 5h45...), on en a profité pour sortir ce week-end. Ciné + Boite. Ou plutôt restau le midi (Buffalo Grill, pour l’anniv de Danièle) + MacDo (dur, très dur après le super burger du midi…) + Ciné + Boite. Sur les Champs.


Le film, c’était Black Swan.
Et ça vaut largement un paragraphe, si ce n’est un article, si ce n’est un blog.;)
Percutant, violent, effrayant, terrorisant, prenant, horrible, terrible, grandiose, marquant, GENIAL... Et je pourrais encore en rajouter plein de mots pour dire ce que ça fait ressentir.
Ressentir, c’est le mot, car on ressent à fond ce que Nina vit, vraiment, comme jamais. C’est la première fois qu’un film m’a autant marqué, et autant fait réfléchir encore après. Celui-ci, je ne suis pas prête de l’oublier et je le mets dans la catégorie « Bien plus que du cinéma ». Le réalisateur est un génie, et j’espère que le film va remporter plein d’Oscars. Je pense, car tous les gens qui l’ont vu ont adoré (pour ne pas dire l’ont adulé, car c’est à ce niveau là je trouve). D’ailleurs, c’était marrant, hier matin à mon TD, une fille en a parlé au début du cours. Je me suis mise alors à approuver et à conseiller également aux autres et à la prof d’aller le voir. Il faut aller le voir!!!
Je m’attendais à un petit thriller bien sympathique et… pas du tout.lol. Je suis ressortie choquée (d’ailleurs j’ai mis du temps à me lever de mon fauteuil, j’avais encore des frissons…), percutée, et changée aussi.
J’ai aimé (je trouve le bien terme trop faible), car non seulement le réalisateur a réussi à nous faire VIVRE sa folie, ses angoisses; mais aussi car le thème de la schizophrénie et de l’identité fait échos en moi. Et pas qu’en moi d’ailleurs, ce qui fait que c’est la raison pour laquelle c’est un génie mec!!

Dans une interview que j’ai lue de Vincent Cassel, il disait que ça traitait de la déconstruction identitaire par la déconstruction corporelle. C’est exactement ça.
Une fille qui sombre, qui chute dans la folie; et tout ça dans le milieu de la danse. C’est une approche très intéressante de la schizophrénie.
Nina est choisie pour incarner le Cygne Blanc et Noir du ballet du Lac des Cygnes. Seulement, si elle arrive parfaitement à danser les scènes du cygne blanc, le chorégraphe lui reproche de ne pas coller pour le cygne noir. Il lui demande se laisser aller, de puiser en elle ses mauvaises tendances, pour pouvoir l’incarner. Ce qu’elle va faire. Seulement, elle ne va pas l’incarner ce cygne, elle va être ce cygne. Et ça va la perdre. On lui a demandé d’incarner une autre identité, alors que la sienne n’était pas suffisamment solide. Ce film est don très intéressant du coup au niveau psychologique. Avec la question des identifications… Elle n’a pas pu assez s’identifier à quelqu’un ou quelques uns pour pouvoir se construire une identité suffisamment solide.
C’est passionnant aussi d’avoir placé cette déconstruction identitaire dans le milieu de la danse, où le corporel est très avant, et la compétition aussi. Son corps se déchire alors que son identité vacille.
Les plans avec musique sont magnifiques, la scène où elle EST le cygne noir et le final sont grandioses, j’en avais le souffle coupé.
Il est parvenu à nous faire ressentir à même le corps. J’avais un peu la nausée, des frissons, je me retenais de respirer sur la fin…

Je trouve cette vision de la schizophrénie passionnante, car il réussit à nous faire ressentir les angoisses dont-ils peuvent être victimes. Et ça, c’est terrorisant. Les visions, les mutilations… J’ai jamais autant flippé pour un film. Mention spéciale pour la scène de Winona Ryder à l’hôpital, avec sa lame… J’étais même soulagée à la fin du film, car je savais ce qui allait se passer. Sinon non, on ne sait pas. On ne sait pas ce qui est réel, pas réel, on ne sait pas ce qui va se passer, mais on sait que c’est terrible.
Et je trouve que c’est la première fois qu’un film retranscrit autant fidèlement ce que peuvent vivre les personnes schizophrènes. Rien à voir avec Shutter Island par exemple, que j’avais bien aimé, mais le retournement final, c’était juste pas du tout réaliste.
Et puis tous ces jeux de miroir… (enfin, effrayant!) Qui sont totalement en adéquation avec cette confusion des identités justement. Elle est dans un quête d’identité, mais elle échoue. D’ailleurs c’est pour cela qu’elle prend le rouge à lèvres et la lame de Winona Ryder, dans une tentative d’identification. Mais ça rate.
Et je trouve ça très intelligent de montrer dès le début qu’il y a quelque chose qui ne tient pas. Car déjà avant d’avoir le rôle, elle avait des visions. Comme quoi non, ce n’est pas le rôle qui l’a rendue schizophrène. C’est juste par ce biais qu’on voit comment ça se développe, et que ça s’accélère jusqu’à sa chute.

On peut se demander d’ailleurs si cela se serait passé différemment sil elle n’avait pas été dans le milieu de la danse… C’était un lien très intéressant du coup.

Ce qui est marrant, c’est qu’on arrive aussi à ressentir ce qu’elle vit, sans être dans l’empathie. On ne s’identifie pas à elle. Comment s’identifier à quelqu’un qui n’arrive pas à se construire une identité justement, qui ne sait pas qui elle est?
Fanny par contre disait carrément que c’était un monstre, qu’elle était égocentrique, qu’elle n’avait pas d’amis car elle était égoïste… Je n’ai pas la même vision. Je crois que c’est plus facile du se dire que c’est un monstre, car ça met à distance.
Je ne la trouve pas non plus égocentrique. Elle est seule, certes, car il n’y a que la danse qui compte pour elle. Car c’est la seule identité dans laquelle est s’est un peu reconnue. D’ailleurs, c’est marrant, quand un mec lui demande en boite qui elle est, elle répond « danseuse », au lieu de son prénom.
Et puis, comment se faire des amis dans un monde où on ne sait pas qui on est, et où donc les autres ne peuvent être qu’une menace. C’est ça la schizophrénie. Et dans ce milieu de la danse où la compétition fait rage, cela ne peut être qu’amplifié.
Le films montre bien également que les schizophrènes ne peuvent pas jouer. Ils ne peuvent pas jouer à être quelqu’un d’autre, à incarner un autre rôle, pour la bonne raison qu’ils ne savent pas eux-mêmes qui ils sont. Et ça, c’est terrifiant, et c’est bien montré dans le film, et ressenti par nous du coup.


Pour résumer, ce film ne laisse pas indemne. Et c’est une excellente chose.
J’aime bien les films divertissants, c’est d’ailleurs ce que je vais voir en priorité, car j’ai besoin de me divertir et de me changer les idées. Mais ce genre de film ça fait du bien aussi. Ca attaque en quelque sorte, mais c’est vraiment riche. Je ne pensais pas que ça me remuerait autant à vrai dire!hihi.
Comme le disait Vincent Cassel, ça prend aux tripes. Aller le voir, je vous le conseille vivement!!



Après le film, on est donc allées en boite, au Duplex, qui était de l’autre côté du rond point de l’Arc de Triomphe. Ca nous a fait du bien de marcher et de parler un peu du film, car ça plombait un peu.
La boite, c’était très spécial, car on s’est retrouvées qu’avec des gosses de riches et des fils à papa. Et, le pire, plein de poufs. Un concentré de poufs. C’était hallucinant, et là aussi, un peu plombant. Ils étaient tous habillés pareil (d’ailleurs on a vu plein de fois la même chemise raillée, pathétique), et l’objectif c’était de se montrer. Pas de s’éclater.
Du coup, au début, on a eu du mal à se mettre dans l’ambiance, c’était assez coincé et nous aussi on avait du mal à se lâcher d’ailleurs. Puis on a pris nos consos (bien dosé le whisky-coca, j’ai bien senti le goût du whisky cette fois!!), on a parlé des gens, et on est retournées dans la salle où ils passaient beaucoup de chansons kitch ou anciennes, et on s’est lâchées. Là c’est devenu sympa!^_^
On a même fait une grande chenille tous, c’était marrant. Par contre sinon on restait bien proches toutes les deux, et on a du repousser pas mal de mecs (je déteste quand ils te prennent la main!! Berk!!), mais ça va, ils ne restaient pas trop longtemps. Faut dire, des poufs qui voulaient se faire sauter par du riche, y en avait à la pelle.hihi.
Par contre, à un moment, en me frôlant, un black m’a tapé sur l’épaule et dit que j’étais très mignonne, ça m’a fait plaisir. Surtout qu’il m’a dit ça en passant, sans vraiment s’arrêter, ça faisait pas gros lourd qui te drague mais juste je te dis ce que je pense, donc ça m’a touchée. Il était pas mal en plus!;)

Par contre, je ne vais pas m’éterniser sur le retour, qui était apocalyptique. Fanny avait mal aux pieds comme jamais, il faisait froid, pas de métro avant 10h donc détour par le RER A, puis le bus qui part sans nous alors qu’il n’y avait personne d’autre dans le coin… On est arrivées à 7h du mat.

Le lendemain on était bien fraiches. Hihi.
Je me suis quand même levée vers 13h, j’ai pris mon petit-dèj pendant que les vieux mangeaient dans la salle à manger, puis j’ai trainé l’aprèm. Mes parents et Danièle sont partis au théâtre, c’était mon cadeau de Noël, et Fanny n’est venue que vers 18h, donc j’ai eu un peu de temps seule, yes!hihi.
J’ai regardé Friends du coup, j’étais pas en état de faire grand-chose de toute façon.

En rentrant, mes parents étaient super contents du théâtre, ma mère redisait certaines répliques d’Isabelle Mergault, ils étaient tous joyeux, ça m’a fait plaisir.


Et hier, c’était la Saint-Valentin. L’année dernière je m’étais achetée exprès LOL, cette année c’était In the Air. Nouveau rituel!;) Je me suis faite mon petit apéro whisky-coca, roulés de jambon St-Morêt, puis j’ai mangé des aiguillettes de poulet avec un velouté de pommes de terre aux cèpes devant le film. Et en dessert je m’étais pris un moelleux chocolat-caramel, miam.^^
Si je n’avais pas travaillé le matin, ça aurait été une journée parfaite!;)

Et aujourd’hui, je me suis faite une journée de repos. Je suis allée à la Défense, pour faire du change, et j’en ai profité pour aller au ciné. J’ai vu Sex Friends (ou l’horrible traductions de No strings attached. Ben oui, les français ne vont voir que des films avec le mots sexe, sinon ça les intéresse pas, non? Ou alors ils n’auraient pas compris, il faut quelque chose de plus clair comme titre, c’est ça? Crétins!!!), avec Natalie Portman et Ashton Kutcher. Encore Natalie!;) Je lui trouve toujours du charme, même si ce rôle est bien sur beaucoup moins intéressant. Au final, un film sympa, mais que j’oublierais vite…

Une dernière chose, j’ai commencé Un roman français, de Frédéric Begbeider. Et j’aime beaucoup. J’admets que j’avais des aprioris sur lui, je le voyais comme un bourg pseudo intellectuel et prétentieux, et je suis agréablement surprise. J’aime beaucoup son style, simple, mais aussi ses réflexions et retours en arrière. Ses questionnements sur la vie, tout simplement. Et découvrir, ou redécouvrir les souvenirs de la société française. C’est très intéressant.
J’ai été aussi très touchée par sa timidité et son rougissement. Forcément, je n’ai pu que m’identifier. Quand il parle de ses techniques anti-rougissements… Pas comme ces gens qui se prétendent timides alors qu’ils ne connaissent rien de la souffrance que cela peut procurer.
Bref, riche peut-être, mais cela ne l’empêche pas d’avoir des problèmes, peut-être différents mais des problèmes quand même; et de s’interroger sur les choses de la vie, ce qui est très plaisant à lire. Je lirais d’autres de ses livres après je pense.