I am
27 ans
Aime:
Les
séries TV, sa meilleure amie, Sex and the city, ses amis, rire à en
avoir mal au ventre, le whisky-coca, les kinder-bueno, écrire, Bridget
Jones, les photos, James Mc Avoy, les States, la Manzana, aller au
ciné, les pizzas au chèvre, le Nutella, vomir…
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Un seul être vous manque...
Je suis dans mon appart, pour la première fois, seule.
J’ai déménagé mercredi, papa est resté avec moi jusqu’au jeudi, j’ai passé la soirée et nuit du jeudi (soit hier) chez Jérèm, et aujourd’hui c’était mon état des lieux de sortie, avec papa à nouveau. Je suis rentrée donc dans mon nouvel appart ce soir.
Et c’est dur.
J’adore mon appart, vraiment, j’aime Lille, mais… Jérèm, toujours.
A peine avais je passé la porte d’entrée que j’ai commencé à pleurer, et là, 2h après c’est toujours pas fini.
Parce que cette situation, ça me brise le cœur.
Ca me brise le cœur de savoir que Jérèm et moi ça sera plus pareil, même si on reste en contact, même si on se voit. Je pense à toutes ces choses qui n’existeront plus, tous ces moments ensemble, et c’est juste trop horrible, j’arrive pas.
C’est trop dur de me dire qu’il n’y aura plus nos mardis cinéma (enfin, Patate-Ciné), qu’il n’y aura plus les prime de Secret Story le jeudi soir, ou les replays de Danse avec les Stars. Ou que quand j’aurais à nouveau mon coup de blues du dimanche soir, je ne pourrais plus lui dire par message et savoir qu’il va me proposer un truc pour me changer les idées et qu’on va se voir, pour un verre, un restau (la dernière fois une fête foraine)….(et la même chose pour lui). Ca me brise le cœur aussi de savoir qu’il ne passera plus le soir chez moi comme ça, avec sa bouteille de mousseux, qu’il ne me racontera plus sa journée au collège de G par exemple, que je finirais pas la soirée en lui donnant un cappucinno ; c’est dur de me dire que je l’entendrai plus autant me parler de choses profondes, comme ses relations avec ses parents, qu’on rigolera plus autant, qu’il ne me taquinera plus, que je ne verrai plus régulièrement son regard de petit garçon par moments. Je ne le verrai plus dévorer toutes mes cacahuètes ou toutes mes chips, on ira plus critiquer de films, il ne prendra plus mon coussin (« son » coussin je disais récemment) dans ses bras.
Même si on se revoit ça sera moins souvent, et on sera forcément moins proches. On ne pourra plus se raconter autant nos journées et toutes les anecdotes qui vont avec. Il ne dira plus qu’il me raconte tout, que je sais tout de sa vie. Plus tard il ne pensera pas à moi s’il y a à nouveau une alerte attentat, et on ne pourra pas aller boire un verre ensemble le soir même, pour qu’il se remettre de ses émotions. Et pareil, je ne pourrais plus compter sur lui pour qu’il me propose qu’on se voit si j’ai un coup de blues.
Pourquoi est ce que quoique j’ai pu faire comme choix il faut que je perde quelque chose ?
C’est trop dur.
Je me dis qu’une fois de plus je ne réalise que trop tard la chance que j’avais. Car j’ai passé mon année à râler et à me plaindre, alors qu’au moins la-bas je l’avais lui, et pour tout ces moments ensemble ça valait le coup. Et que s’il n’avait pas le projet de partir aussi, que si je ne savais pas qu’à terme cette relation me ferait plus souffrir que plaisir, j’aurais pu faire le choix de rester. Pour lui. Parce qu’on a beau dire, les personnes c’est quand même plus important que les lieux. Et ici j’ai Lise et Yann, mais c’est pas pareil, je les vois beaucoup moins. Et c’est pas pareil.
Ce qui est dur aussi c’est que c’est frustant, car j’ai vraiment apprécié découvrir cette personne, et j’ai vraiment l’impression d’avoir plein de choses à apprendre sur lui, de n’avoir pas fait du tout le tour de cette relation, d’être loin d’être lassée.
On se quitte (on a écouté un peu Let it go hier soir chez lui, mais pas longtemps. Il m’avait envoyé ça par snap samedi dernier devant DWTS, et m’a avoué qu’il avait recherché « chanson de séparation quand on aime toujours la personne) alors qu’on s’entend toujours aussi bien. Comme il l’a déjà dit, on aurait dû avoir une bonne dispute, ça aurait été réglé.
Ou qu’il sorte avec une fille sinon, ça aurait marché aussi. Ca m’aurait brisé le cœur, mais au moins ça serait fini. Pas sur de la frustration. Pas avec cette impression que c’est moi qui ai renoncé à quelque chose de beau.
La dernière séparation que j’ai vécu c’était l’année dernière, par rapport à Lise, Yann et Aurore. Et j’étais triste, mais pas autant. Car je savais qu’on garderait contact, même si ça serait moins régulier, et car on se voyait moins souvent. Et pas à deux comme là, avec un lien différent encore.
Et puis avant il y a eu le départ de Eva pour Lyon. Et là, si je l’ai pas trop mal vécu, c’est car je savais aussi sans en douter une seconde que notre relation allait perdurer, qu’elle serait toujours là pour moi, même à distance. Mais aussi, je commençais à sortir avec mon ex, et soyons honnête, ça m’a fait du bien de me plonger aussi dans cette nouvelle histoire pour moins y penser…
I can do it, I can do it, I can do it…
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